Les recos de l’équipe : les films les plus sous-estimés (2/2)

SensCritique
8 min readNov 28, 2023

Suite à la première plongée cinématographique dans les eaux mystérieuses de nos films sous-estimés. Après tout, pourquoi se contenter d’un seul tour de table quand il y a tant de choses à découvrir ?

Alors accrochez-vous bien, car nous nous apprêtons à plonger une fois de plus dans le monde des films sous-estimés, où la curiosité est élevée au rang de qualité indispensable.

Sucker Punch (5.5) — Killian

Roi du blockbuster américain et artisan fondateur du DCU, Zack Snyder a su apposer sa signature sur le cinéma d’action Hollywoodien. Film simpliste pour les uns, oeuvre féministe pour les autres, Sucker Punch a reçu des avis mitigés de la part de la communauté SensCritique, récoltant une note moyenne de 5.5. Cependant, une chose est sûre, ce Alice aux pays des merveilles sous acide saura vous donner votre dose de séquences dynamitées !

C’est le cas de l’utilisateur L_Otaku_Sensei qui salue l’audace du film : « Sucker Punch est (et j’insiste là dessus) un véritable OVNI du monde du cinéma, un blockbuster bourré d’action succulent mêlé à une mise en avant d’une cause féministe dans le cadre d’une plongée prenante dans le monde angoissant de l’asile. Une hyper bonne surprise ! Allez y les yeux fermés ! »

Le Peuple loup (7.8) — Fanny

Envie d’évasion sur les terres d’Irlande où les forêts respirent la magie, les récits et légendes celtiques imprègnent les collines verdoyantes ? Alors Le Peuple Loup est fait pour vous ! Avec une note de 7.8 pour plus de 4 000 notes, cette fable écologique rappelant l’oeuvre de Miyazaki, a su transporter la communauté.

Le folklore envoutant de ce conte moderne n’a pas laissé Win-Green indifférent.e : « Un film puissant, fantastique, à ne louper sous aucun prétexte. Une œuvre frappante, l’un des métrages marquants de cette années tout genre confondu, le plus marquant à titre personnel. A voir et à revoir, à faire découvrir, à faire partager, et ce même à toute la famille. »

The Shop Around the Corner (8.2) — Fanny

Vous croyez avoir eu votre dose de romance après avoir vu Coup de foudre à Notthing Hill, Quand Harry rencontre Sally ou encore Love Actually ? Vous n’avez encore rien vu. Si il y a bien un film qui va réussir à faire fondre votre coeur de pierre c’est The Shop Around the Corner. Avec une note de 8.2, le film de Lubitsh a su charmer les utilisateurs.

Comme Aurea, laissez-vous séduire par ce classique du cinéma : « Sensible, subtile, romanesque à souhait, émouvante sans être mélo, on n’en finirait pas d’énumérer tout ce qui fait le charme de cette comédie que je ne suis pas près d’oublier : un vrai bonheur ! » Préparez-vous à tomber amoureux.

Punishment Park (7.7) — Fanny

Sur fond de manifestations contre la guerre du Vietnam et de mouvements des droits civiques. Le film, tourné comme un faux-documentaire, dépeint un gouvernement autoritaire réprimant violemment les dissidents. Ce brûlot politique, questionnant à la fois la liberté d’expression et le système judiciaire américain, dispose d’une moyenne de 7.7. Une note qui témoigne de la trace laissée par le film dans l’esprit des membres de SensCritique.

Intense et brutal, cette oeuvre choc, pousse à la réflexion comme le souligne King-Jo : « Watkins nous incite à préserver nos idéaux, nous incite à rester libre et à nous indigner et à ne surtout pas tourner la page une fois l’écran éteint. Face au fonctionnement insensé du système — exposé par les personnages mais aussi prouvé par l’action — il nous incite à donner un vrai sens à nos vies. Cela fait un bien fou. » Une oeuvre salutaire et indispensable encore aujourd’hui assurément.

Oslo, 31 août (7.3) — Matthieu

Sélectionné au Festival de Cannes de 2011 dans la section « Un Certain Regard », Oslo, 31 août se présente comme le récit d’une journée dans la vie d’un ex-drogué en fin de cure de désintoxication. À travers le personnage d’Anders, le film offre une réflexion subtile sur la société contemporaine, mettant en lumière les pressions sociales, les attentes et les difficultés auxquelles de nombreux personnes peuvent être confrontées.

Présent dans de nombreux tops et avec une note de 7.3, le film de Joachim Trier a su toucher la corde sensible des SensCritiqueurs, à l’image de Yananas : « De l’écriture des personnages au scénario minutieusement orchestré, en passant par une photographie sobre mais esthétiquement captivante, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette œuvre un bijou cinématographique. »

The Man from Earth (7.2) — Antoine

Huis clos de science-fiction à petit budget, à mi chemin entre Highlander et un épisode de La Quatrième Dimension, The Man from Earth n’a connu aucune exploitation en salle sur notre sol. Sorti directement en vidéo, le film se distingue par son concept narratif. Centré sur une conversation dans une seule unité de lieu, le film explore les implications philosophiques, religieuses et scientifiques de l’existence d’un individu immortel.

Malgré ces 11 000 notes, le film reste assez méconnu du grand public. Sa note de 7.2, confirme malgré tout que le métrage n’a pas laissé le membres indifférents, comme le confirme Simon Gautier : « ce film me permet d’imaginer que nous avons peut-être tort sur tout la ligne en ce qui concerne nos croyances, nos savoirs, ces choses inexplicables qui nous entourent encore. Un très beau voyage dans notre incertitude infinie. »

A Beautiful Day (6.3) — Eloi

Qualifié comme le “Taxi Driver du 21ème siècle”, le film est salué par la critique et récompensé par le prix d’interprétation masculine pour Joaquin Phoenix au Festival de Cannes de 2017. S’inscrivant dans la droite lignée des “vigilante movies” des années 70, le film brutal et violent, propose un voyage introspectif dans l’inconscient d’un traumatisé de guerre, avec la vengeance comme forme de rédemption personnelle.

Il est certain que le film mérite une note plus généreuse qu’une moyenne de 6.3, comme le laisse à penser Softon : « De la mise en scène sophistiquée à son propos d’une profondeur remarquable en passant par une représentation de la violence comme on n’en avait jamais vue. Pas de doute, A Beautiful Day est d’une puissance et d’une maîtrise à toute épreuve. Chef d’oeuvre ! »

Happy Gilmore (6.3) — Antoine

À l’image de Dodgeball avec Ben Stiller, Happy Gilmore est emblématique des comédies sportives américaines du début des années 2000. Excentrique et exubérant, le film décrit un joueur de hockey incompétent qui découvre son talent pour le golf. Les références à la pop culture et les nombreux guests, n’est pas sans rappeler l’humour caractéristique de la célèbre émission à sketchs du Saturday Night Live, où Adam Sandler à fait ses armes.

L’humour quelque peu impertinent du film à fait mouche chez franckwalden : « A l’arrivée cette comédie de facture très classique est rafraichissante et réjouissante, c’est même un petit joyau dans le totalement débile ! Absolument parfait pour se désactiver le cerveau et oublier 90 minutes les soucis du quotidien dans la joie, la hargne et la bonne humeur. »

Un talent en or massif (6.1) — Paul-Elie

Disposant d’une grande capacité d’autodérision, Nicolas Cage se démarque aujourd’hui par ses performances flamboyantes et excessives très “méta” où “Cage fait du Cage”. Reconnu pour son mode de vie excentrique et la qualité discutable de ses films sortis directement en vidéo, “Un talent en or massif” se distingue avec une note de 6.1, constituant ainsi une pépite (en or massif, haha) au sein de la filmographie récente de l’acteur.

C’est ce que semble indiquer Cinememories dans sa critique : « Ce qui fait de Un talent en or massif une des œuvres les plus divertissante et jouissive de l’année tient sur un pari de funambules, notamment tenu par les comédiens vedettes et ce fameux Nicolas Cage, dont on célèbre librement le meilleur et le pire de sa carrière. » Alors vive Nick fuckiiiiiiiiiing Cage !

L’Incroyable Hulk (5.2) — Lucas

Après une première adaptation au cinéma, réalisée par Ang Lee en 2003, Marvel Studios, qui vient tout juste de se réapproprier les droits du géant vert, décide de réaliser un reboot de Hulk avec Edward Norton en tête d’affiche. Plus sombre et tragique, c’est ainsi que l’ère du MCU tire son origine. Le début d’une fabuleuse aventure !

Nécessairement quand on touche à tel monument de la pop culture, les passions se déchaînent et les avis se divisent, comme le confirme la note mitigée du film qui culmine à 5.2. Le film parvient malgré tout à trouver ses défenseurs comme BlackLemmi : « La réalisation de Leterrier est propre et sans bavures, et recèle quelques idées sympathiques de-ci de-là. Et si l’ensemble n’est pas exempt de tout faut pas, cela reste pour moi un des meilleurs épisodes de la saga Avengers. »

On espère que vous parviendrez à trouver votre bonheur parmi notre sélection. Et Souvenez-vous, le cinéma est un vaste univers où même les étoiles les moins brillantes peuvent illuminer votre soirée.

Découvrez notre vidéo :

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